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Un guide un peu flou

L’enseignement supérieur veut désengager ses services numériques des GAFAM

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Depuis la feuille de route 2009-2013, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche n'avait plus de plan de coordination du numérique. Un nouveau document fournit des lignes directrices pour la période 2023-2027.

Une nouvelle feuille de route pour le numérique dans l'Enseignement supérieur et la recherche (ESR) entre 2023-2027 [PDF] a été finalisée en octobre 2023, mais circule depuis peu, même si c'est un document interne que le ministère ne compte pas publier.

Élaborée en collaboration avec des associations de professionnels comme celle des directeurs des systèmes d’information, des vice-présidents numériques des universités ou le Comité des services informatiques de l’enseignement supérieur et la recherche (Csiesr), elle fixe cinq objectifs associés aux enjeux du numérique dans l'enseignement supérieur et une trentaine de mesures pour les atteindre.

Manque de clarté et de coordination

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Commentaires (8)


En lien avec l'article, j'aime bien lire les informations de ce compte Mastodon.

https://mastodon.mim-libre.fr/@lelibreedu
La feuille de route veut améliorer les outils de suivi de la scolarité, de l'orientation et de l'insertion professionnelle des étudiants, « positionner l’étudiant au centre des processus et tendre vers le "Dites-nous le une fois" ».


L'administration qui va mettre l'étudiant au centre des processus ? C'est pas pour demain 🙃 entre les "process" spécifique à chaque micro-équipe/programme/formation/département, les secrétariats ouverts uniquement pendant les heures de cours, les instructions de ne pas trop déranger le personnel administratif, les process "tout papier", les plannings sous Excel ...
L'université n'a jamais été faite pour les étudiants, mais pour l'administration.
proposer une offre nationale de solutions collaboratives souveraines pour l’ESR interopérables avec les SI des établissements et tenant compte de tous les usagers (personnels et étudiants)


Et si pour une fois, en bon Français, on ne tentait pas de réinventer la roue mais de se concentrer sur la mission et faire le taff ? :]
Les solutions existent déjà, sont déjà déployées pour certaines universités, le soucis c'est l'échelle. Quand un étudiant doit aller sur un BigBlueButton pour ses cours et que ça rame parce que le dimensionnement technique est insuffisant, la solution n'est pas adoptée.

Une annonce comme celle-ci permet de mettre en place (on l'espère !) des outils enfin utilisables avec le même niveau de disponibilité que d'autres solutions GAFAM.

Et je te rejoins sur la question de la gouvernance, c'est pour cela qu'il y a eu, notamment, Mai 68. On attend le prochain.
Quelles sont les préconisations pour le pare-feu ?
Passez d'OpenOffice à LibreOffice.
:transpi:
N'est pas déjà trop tard ?

Déjà ne faire qu'un état de ce qui est utilisé avec les GAFAM est une gageur en soit car OS et suite bureautique ne sont le sommet de l'Iceberg...


Voyons, je tente le prémices d'une liste :
OS : Windows 10 (windows 11)
traitement de texte : Word
Tableur : Excel
Présentation : Powerpoint
Traitement de base de données : Access
Messagerie instantanée : Teams
(?) collaboration temps réel : Teams
Visiophonie : Teams
Messagerie :
Client : Outlook
Serveur : Exchange Online /exchange 2016
Navigateur Internet : Edge
? [Quelle catégorie] : Note
Stockage en ligne Individuel : OneDrive
Sauvegarde en ligne : OneDrive
Stockage d'équipe en ligne OneDrive / Sharepoint
VPN : Cisco

Sur le tel pro
MFA : Authenticator
portail d'application pro : Intune portal compagnie


A compléter pour les outils GAFAM exploités et quelles alternatives répondant à : .
[...]a souveraineté numérique en quittant les solutions des GAFAM quand des alternatives fonctionnelles et soutenables sont disponibles »...[...]

Le problème est aussi organisationnel (et pas que pour les universités).
Avoir une rationalisation d'un SI impose d'accepter une centralisation (en gros, les écoles/universités deviendraient utilisatrices d'un SI national).
Déjà qu'en entreprise (qui n'est pas une démocratie), c'est difficile de faire accepter ce qui est perçu comme une "mainmise", alors dans un service public qui prône la décentralisation, c'est perdu d'avance...
On n'arrive déjà pas à rationaliser quand deux établissements sont l'une en face de l'autre d'un même trottoir (genre le campus de la doua)... alors à l'échelle supérieure, j'en rigole d'avance ! Pourtant, on pourrait rationaliser les plateformes de cours, de gestion d'EdT, de mails etc.

Après, sortir des GaFam... tiens, pourquoi pas. Allez, du concret (je précise que je suis pour le libre au maximum, plutot windowsien mais j'utilise linux tous les jours) :
- actuellement, les étudiants ont accès à Office 365 (gratuitement), mais officiellement, pas forcément les enseignants chercheurs car le stockage des données chez MS pose soucis coté "recherche". Bon, soit. Notre établissement a donc cherché à hébergé chez un français, et on se tapait du 7 chiffres à l'année. Trop cher. Du coup, pour les personnels, l'établissement a mis en place une solution de téléédition de document GoFast : la moyonnaise ne prend pas. Couplé à du Jitsi pour les réunions en visio la plateforme est délaissée pour les alternatives utilisées en enseignement, car elles, elles fonctionnent avec stabilité.
- au delà des GAFAM, quid des applications métiers ? Cadence/Catia/Solid Edge/Solid Works, c'est pas du FreeCAD/pSpice : certains ne fonctionnent QUE sous windows. Matlab pour certains aspects est relativment difficile à remplacer (bien que là, Scilab ou Octave peuvent parfois suffire pour la pédagogie, mais bon, on ne va pas demander à un enseignant chercher de chercher sous Matlab et enseigner sous Scilab... eux aussi, ils ont besoin de rationaliser)
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